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C’est particulièrement vrai pour votre santé : vous n’avez pas à vous résigner face au stress, à la maladie, ou au vieillissement.
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C’est le moment de vous tourner vers le pouvoir des arbres

Parmi toutes les possibilités qu’offre la phytothérapie en matière de santé, la gemmothérapie est sans nul doute ma préférée.

De la même façon que les huiles essentielles traitent une variété de maux infinis, les extraits de bourgeons ont un champ d’action immense.

Si vous cherchez un traitement de fond plus doux (mais non moins efficace) que les huiles essentielles, la gemmothérapie est faite pour vous !

La force de vie à l’œuvre

Gemmothérapie provient du mot latin « gemma » qui signifie bourgeon mais aussi pierre précieuse.

Cette double signification indique bien les précieux bénéfices que l’on peut attendre de la gemmothérapie.

Au printemps, la nature s’éveille et les bourgeons commencent à pointer le bout de leur nez.

C’est à cette période précise, juste avant le débourrement (le moment où le bourgeon éclate), que la récolte est réalisée. La concentration en principes actifs contenus dans les bourgeons est alors maximale.

Ils sont gorgés de nutriments (vitamines, minéraux, acides aminés, glucides), de phytohormones (auxines, cytokinines), d’enzymes et d’antioxydants.

Les bourgeons et les jeunes pousses de plantes sont récoltés puis immédiatement mis à macérer dans un mélange d’eau, d’alcool et de glycérine.

Le totum ainsi obtenu (c’est-à-dire la totalité des principes actifs de la plante) donne un spectre d’action bien plus important que lorsqu’on isole le principe actif d’une seule partie du végétal.

On bénéficie ainsi de l’ensemble des vertus thérapeutiques des différentes parties du végétal.

L’extrait de bourgeons de tilleul, par exemple, combinera les vertus de l’aubier du tilleul (diurétique, drainant, dépuratif) à celles de la fleur de tilleul (calmante, sédative).

De plus, la synergie de toutes ces molécules présente l’avantage de démultiplier leurs effets.

Trois actions complémentaires, pour un résultat global

Pour votre usage personnel, je vous conseille de procéder en sélectionnant trois macérats complémentaires qui vous permettront une action que je qualifierais de holistique : sur le symptôme, sur le terrain et sur la vitalité de l’organe (ou du système) visé.

Je vous donne un exemple : si vous souffrez de problèmes articulaires douloureux vous pouvez opter pour le cassis, le chêne et le bouleau verruqueux.

Vous allez tout à la fois cibler le symptôme (le cassis calmera l’inflammation), corriger votre terrain (le chêne permettra à l’organisme de mieux supporter le stress et par conséquent de lutter contre un terrain inflammatoire) et le bouleau, qui est un grand régénérant du système articulaire, redonnera de la vitalité à vos articulations (il élimine l’acide urique et les résidus acides).

Avec ces trois macérats, vous avez à votre disposition un traitement de fond complet.

En choisissant judicieusement vos extraits de bourgeons vous pouvez :

  • régénérer les organes affaiblis,
  • drainer vos émonctoires engorgés,
  • stimuler votre vitalité,
  • et diminuer les symptômes des différents maux qui vous touchent.

Vous pouvez bien entendu décider d’agir sur un seul de ces aspects mais l’idéal est de viser une action complémentaire qui permettra d’éviter les rechutes.

Certains macérats permettent de tout faire à la fois.

Par exemple, le châtaignier, qui agit sur le système lymphatique et veineux, permet :

  • de soulager les jambes lourdes, les œdèmes et les varices (symptôme)
  • de renforcer le système immunitaire en favorisant la circulation lymphatique (terrain)
  • de tonifier les parois veineuses, et de relancer la circulation (vitalité du système circulatoire)

Je ne peux évidemment pas multiplier les exemples ici mais je suis sûr qu’en étoffant vos connaissances sur le sujet vous parviendrez à trouver soit la bonne synergie, soit le macérat unique qui sera adapté à votre problématique.

Quelques indispensables à avoir sous la main

Voici une rapide sélection qui vous permettra de soulager un panel de maux assez large.

Je vous recommande particulièrement les macérats :

  • D’airelle rouge (Vaccinium vitis idaea)

Ce macérat accompagne les femmes pré ménopausées ou ménopausées. Il réduit les bouffées de chaleur et les désagréments hormonaux associés. Il est également précieux pour aider l’organisme à combattre les troubles digestifs et urinaires ainsi que pour réguler le transit (diarrhée ou constipation). Il est déconseillé en cas de pathologies hormono-dépendantes.

  • D’aubépine (Crateagus oxyacantha)

Le bourgeon d’aubépine est un régulateur du rythme cardiaque et de la tension artérielle (hyper ou hypo). Son action est également tranquillisante et sédative. Demander un avis médical en cas d’hypothyroïdie.

  • De cassis (Ribes nigrum)

C’est le grand anti-inflammatoire à posséder. Il agit comme la cortisone, il est donc recommandé de se renseigner auprès d’un médecin si vous suivez un traitement de ce type.

  • De Charme (Carpinus betulus)

Il renforce le système immunitaire. Il est utile pour les maladies hivernales, notamment pour combattre les affections du système respiratoire et de la sphère ORL (sinusite, rhinite, bronchite…).

  • De châtaignier (Castanea vesca)

Il est efficace pour améliorer la circulation sanguine et lymphatique, c’est le bourgeon parfait pour tous les problèmes de jambes lourdes, gonflées, de varices, d’œdèmes et de circulation lymphatique paresseuse.

  • De figuier (Ficus carica)

De par son action apaisante, il est parfait en cas de problème de sommeil ou d’anxiété. Il permet également d’harmoniser la sphère digestive, et contribue à son bon fonctionnement. Le macérât de bourgeons de figuier est à éviter en cas d’allergie au latex, de traitement anti-inflammatoire, ou en association avec un fluidifiant sanguin (y compris l’aspirine). 

  • De genévrier (Juniperus communis)

C’est le macérât du foie. Il permet de le drainer et favorise ses grandes fonctions (métabolisme des graisses et des glucides, détox). Demander un avis médical en cas de troubles rénaux. Attention, c’est un macérat puissant pour lequel il faut se limiter à 5 gouttes par jour maximum

  • De tilleul (Tilla tomentosa)

Il combine aussi bien les effets des fleurs de tilleul que ceux de l’aubier. Il favorise donc la relaxation et aide à trouver le sommeil. Il permet par ailleurs de faciliter les fonctions d’élimination de l’organisme (reins et foie). Idéal pour accompagner une détox.

  • D’orme (Ulmus minor)

Ce macérat est formidable pour la peau. Il réduit l’acné, l’herpès, l’eczéma ou toute autre dermatose. Il est indiqué pour tout type de syndrome cutané d’origine allergique ou inflammatoire.

La posologie pour la plupart des macérats est de 5 à 20 gouttes par jour que l’on dilue dans un verre d’eau.

On peut aussi trouver des sprays buccaux que l’on peut facilement emporter avec soi. La posologie est de 2 à 6 pulvérisations par jour sous la langue en fonction des besoins.

Une cure dure généralement 3 semaines et peut être renouvelée pendant 3 mois. Un arrêt d’une semaine est nécessaire entre chaque cure pour permettre à l’organisme de rééquilibrer son fonctionnement.

D’une façon générale, l’usage des bourgeons et jeunes pousses est déconseillé chez les enfants de moins de 3 ans et chez les femmes enceintes et allaitantes sans l’avis d’un médecin.

Les personnes sous traitement anticoagulant, prenant des médicaments pour le cœur ou souffrant de cancers hormono-dépendants devront également se référer à leur médecin.

Faites-le vous-même !

Si l’aventure vous tente, vous pouvez réaliser vos propres macérats. Ce n’est pas bien compliqué.

Votre cueillette aura lieu au printemps mais tout dépendra du type de bourgeon que vous souhaitez.

L’idéal est de recueillir les bourgeons au moment où ils commencent à s’ouvrir.

L’extraction des substances actives nécessite une base eau / alcool / glycérine végétale. La part de chaque solvant est de 33 %.

L’eau va permettre d’extraire les minéraux, les vitamines, les flavonoïdes, les sucres et les polysaccharides.

L’alcool permet d’obtenir les alcaloïdes et hétérosides, des molécules aux actions thérapeutiques importantes.

Enfin, la glycérine végétale retiendra les composés liposolubles.

Dans un premier temps, récoltez suffisamment de bourgeons pour remplir les 3 /4 d’un pot de 150 ml.

Videz votre pot et divisez-le en 3 parties égales à l’aide d’un petit trait de marqueur.

Chaque partie sera successivement remplie d’eau de source (1/3), de glycérine végétale ( 1/3) et d’alcool à 90° (1/3).

Mélangez bien le liquide obtenu avant d’y ajouter vos bourgeons.

Laissez votre pot fermé dans un endroit sec à l’abri de la lumière et remuez chaque jour pendant 21 jours .

Filtrez et transvasez dans un ou des flacons opaques (de type huile essentielle avec pipette ou goutteur incorporé).

Votre macérât est prêt à l’emploi.

Il se gardera d’un an à deux ans en fonction des conditions de conservation.

Et vous, quels sont les bourgeons auxquels vous faites confiance ? Répondez-moi en commentaire.

A bientôt,

Laurent des éditions Nouvelle Page