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C’est particulièrement vrai pour votre santé : vous n’avez pas à vous résigner face au stress, à la maladie, ou au vieillissement.
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La tourista ne passera pas par moi !

tourista

Les vacances quel bonheur !

Les embruns de l’océan, l’accrobranche, les balades dans des villes au patrimoine culturel passionnant et… la tourista.

Voilà qui peut gâcher la fête.

Je vous livre aujourd’hui tous mes secrets pour passer des vacances sereines.

Vos intestins n’aiment pas le changement

Que l’on se rende dans un pays exotique ou pas, les troubles gastriques sont un classique des vacances.

Mais pourquoi cela arrive-t-il toujours au mauvais moment, alors que l’on n’aspire qu’à profiter de notre temps libre ?

Eh bien, parce que nos habitudes changent.

Il suffit de changer de régime alimentaire ou d’être moins regardant sur l’hygiène.

Ainsi, une nourriture moins saine qu’à l’accoutumée peut perturber votre flore et dégénérer en vilaine tourista.

Il est vrai qu’en vacances on se laisse facilement tenter par divers petits plaisirs comme les barbecues à répétition, les churros ou les glaces à la plage, les pans-bagnats bien gras, les cornets de frites, les boissons alcoolisées, etc.

Sans compter que l’on a tendance à boire glacé, ce qui n’est pas très bon non plus.

Mais, si vous mangez sainement, vous n’êtes pas à l’abri non plus !

Manger beaucoup de crudités tous les jours lorsqu’on n’en a pas l’habitude peut favoriser la tourista tant redoutée.

Les troubles intestinaux qui se manifestent alors n’ont rien d’agréable.

Il peut s’agir de maux de ventre plus ou moins violents, de ballonnements, de nausées, bref, on se sent patraque.

Si vous vous trouvez dans des contrées lointaines, les troubles peuvent aussi être d’origine bactérienne.

Le vecteur de transmission est souvent à chercher du côté de la nourriture ou de l’eau.

Comme ce sont des microbes ou des virus (parfois des parasites en fonction des destinations) qui sont responsables, le contact avec une personne porteuse de la maladie est également un mode de transmission commun.

Cette forme de tourista s’apparente tout bonnement à une gastro-entérite.

En plus des symptômes cités précédemment il peut aussi y avoir de la fièvre et des vomissements importants.

Toutes ces mésaventures peuvent heureusement être évitées en suivant quelques recommandations.

Mes conseils pour déjà éviter d’attraper la tourista

Voici ce que je vous conseille de faire :

  • Lavez-vous les mains avant les repas, et évitez de manger avec les doigts (sur la plage par exemple) à moins de faire usage d’une solution hydro-alcoolique au préalable.
  • Évitez de manger des fruits et des légumes crus, sauf s’ils ont été nettoyés et épluchés par vos soins.
  •  Ne chargez pas vos repas en crudités d’un seul coup si vous n’avez pas l’habitude d’en consommer régulièrement.
  • Limitez les préparations grasses et sucrées qui sont si tentantes durant les vacances.
  • Cuisinez le plus possible sans trop changer vos habitudes alimentaires.
  • Ne buvez pas de boissons trop glacées et limitez l’alcool.

Si vous êtes dans des pays à risque (pays tropicaux notamment) respectez ces quelques règles supplémentaires pour éviter le contact avec les bactéries :

  • Ne buvez que de l’eau en bouteille fermée et faites bouillir l’eau du robinet avant toute utilisation (y compris pour le brossage des dents ou le nettoyage de vos fruits et légumes).
  • Évitez de manger de la nourriture provenant de vendeurs ambulants.
  • Ne mangez pas d’aliments crus ou peu cuits.
  • Évitez les préparations à base d’œufs non cuits (mayonnaise, crème anglaise, chantilly…)
  • Ne buvez pas de boissons avec des glaçons fabriqués à partir d’eau locale.

Si vous appliquez ces quelques règles vous devriez passer de bonnes vacances.

Ma trousse de secours contre la tourista

Si par malchance vous tombez quand même malade, quelques précieux remèdes naturels devraient vous sortir d’affaire rapidement.

Lorsque je voyage, j’ai toujours avec moi un petit nécessaire d’urgence qui m’a sauvé plus d’une fois.

Voici ce qu’il contient :

1. Un flacon d’huile essentielle de menthe poivrée

Elle a des propriétés antispasmodiques puissantes.

Il suffit d’une goutte sur le doigt à appliquer sur la langue pour soulager ballonnements, lourdeurs digestives, spasmes, nausées, acidité gastrique.

La voie orale est réservée aux enfants de 15 ans et plus.

Les personnes épileptiques ou ayant des antécédents de troubles convulsifs ne doivent pas utiliser cette huile essentielle.

Elle est également déconseillée en cas de troubles cardiovasculaires (hypertension, arythmie…).

L’huile essentielle de menthe poivrée ne doit pas être utilisée chez la femme enceinte ou allaitante.

2. Du charbon actif

En gélules ou en poudre le charbon est un nettoyant intestinal hors pair.

Il a la propriété extraordinaire de capter et piéger les molécules toxiques, les gaz, les agents pathogènes.

Une cuillère à café de poudre dans un verre d’eau deux fois par jour ou une gélule trois fois par jour et vous vous sentirez bien mieux.

Le charbon actif neutralise les médicaments : il est donc recommandé d’espacer la prise de médicament de celle de charbon de plusieurs heures pour minimiser cette interaction.

3. Des plantes à faire infuser 

Parmi les plantes qui aident le système digestif à se nettoyer ou à mieux fonctionner, j’en ai sélectionné trois aux vertus différentes.

La première permet de contrer une diarrhée passagère. Il s’agit de la ronce.

Vous la trouverez sous forme séchée, dans les magasins de produits naturels et les herboristeries.

Faites infuser 1 cuillère à café de feuilles de ronces séchées dans 200 ml d’eau bouillante, pendant 10 min à couvert, filtrez et prenez trois tasses par jour.

Vous pouvez y ajouter un bâton de cannelle, qui a des propriétés anti-bactériennes et anti-inflammatoirespuissantes.

La seconde infusion qui peut vous soulager en cas de problèmes digestifs est l’infusion de racines de réglisse. 

Elle permet de soulager les ballonnements, la lenteur digestive, l’éructation et les flatulences.

Elle est aussi efficace en cas d’ulcère, de gastrite et de remontées acides.

Le mieux est de réaliser une décoction : versez 1 cuillère à café de racines sèches par tasse d’eau froide. Faites bouillir 3 minutes puis laissez infuser 10 minutes. Filtrez et buvez 1 à 2 tasses par jour.

La réglisse est déconseillée aux hypertendus et aux personnes souffrant d’une insuffisance rénale ou cardiaque.

Elle est contre-indiquée aux femmes enceintes et à celles ayant eu un cancer du sein.

Si vous suivez un traitement médicamenteux demandez conseil à votre médecin ou à un pharmacien.

Enfin, si c’est votre foie qui vous cause des soucis, l’infusion de feuilles d’artichaut est parfaite pour lui redonner un petit coup de fouet.

La cynarine contenue dans l’artichaut a une action cholérétique (elle favorise la sécrétion de la bile).

En cas de repas trop riches, 2 à 3 tasses par jour et tout rentrera dans l’ordre.

Mettez 2 cuillères à café de feuilles sèches d’artichaut 8 minutes dans 200 ml d’eau frémissante et filtrez, c’est prêt.

Cette tisane ne doit pas être consommée par les personnes souffrant d’hyperkaliémie et d’obstruction des voies biliaires et ne doit pas être utilisée par les femmes allaitantes.

Côté alimentation, en cas de troubles prononcés, contentez-vous de riz et de bananes pendant toute la durée des symptômes et buvez beaucoup (eau, bouillons, tisanes de menthe poivrée, de gingembre, de thym, de mauve)

Pour finir, une bonne cure de probiotiques peut s’avérer utile, surtout si vous avez souffert de diarrhée durant votre séjour.

Et vous, avez-vous des solutions naturelles pour combattre la tourista ?

À bientôt,

Laurent

[1] Chumpitazi BP, et al. Review article: the physiological effects and safety of peppermint oil and its efficacy in irritable bowel syndrome and other functional disorders. Aliment Pharmacol Ther. 2018

[2] Naka K, et al. Adsorption effect of activated charcoal on enterohemorrhagic Escherichia coli. J Vet Med Sci. 2001